© Jade Séguéla

Initialement prévue entre le 20 mai et le 7 juin 2020, l’exposition Fleurs sauvages ne pourra malheureusement pas prendre racine à l’Écomusée du fier monde. Qu’à cela ne tienne, l’équipe de réalisation du projet propose une alternative virtuelle à l’exposition, afin de partager, avec le public, les traces et les éléments phares de ce projet original.

Lorsqu’on pense à la flore québécoise, la première image qui nous vient à l’esprit est celle des vastes étendues naturelles des régions de la province, et rarement celle de l’espace urbain. Pourtant, il existe bel et bien un patrimoine ethnobotanique montréalais. Ce dernier se retrouve même dans des quartiers aussi fortement urbanisés que celui du Centre-Sud où se trouve l’Écomusée du fier monde.

Le projet Fleurs sauvages propose une immersion dans nos récits botaniques afin de préserver, de documenter et de montrer comment la place des fleurs dans la société a évolué au fil des siècles. Des créations artistiques et des objets historiques composent la mémoire et l’actualité de cet héritage à la fois naturel et symbolique qui se déploie sur l’ensemble du territoire.


Fleurs sauvages
propose ainsi une expérience sensorielle sur la flore québécoise – en particulier celle de Montréal et du quartier Centre-Sud – à travers des souvenirs, des œuvres actuelles d’étudiant·e·s de la Faculté des arts de l’UQAM et des actions citoyennes. L’exposition pose un regard poétique et contemporain sur cette riche histoire enracinée dans notre paysage quotidien.

Le drapeau de la ville de Montréal

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Les différents éléments qui composent les armoiries de la ville de Montréal sont porteurs de significations particulières.
Le lys, la rose, le chardon et le trèfle représentent les principales origines de la fondation de la métropole, respectivement la France, l’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande. En 2017, le pin blanc est ajouté en vue de représenter les Premières Nations.

 


*Pour découvrir les œuvres et artefacts, cliquer sur chacune des sections ci-dessous*

 

Panier à fleurs
© Musée des Abénakis  

 

Les Premiers Peuples habitent le territoire Tio’tia:ke

Montréal et le quartier Centre-Sud se trouvent sur un territoire ancestral qui a longtemps servi de lieu de vie, de rencontre et d’échange entre les peuples autochtones, notamment la nation Kanien’kehá:ka (Mohawk).

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Pharmacy, Hotel Dieu, Montréal, QC, 1911 [Reproduction] Wm. Notman & Son 1911
© Musée McCord.

 

Apothicairerie et soins médicinaux issus de la nature au temps de la Nouvelle-France

L’arrivée des colons en Nouvelle-France entraîne un profond changement du paysage et bouleverse le rapport à la nature. Jeanne Mance (1606-1673), une des fondatrices de Ville-Marie, devenu Montréal, est également à l’origine de l’Hôtel-Dieu (1639), premier hôpital de la ville.

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Le frère Marie-Victorin en 1940 à Minganie, Côte-Nord.
© Archives Université de Montréal

Recherches scientifiques : la nature comme 
sujet de prédilection

Le début du XXe siècle au Québec est un temps où les recherches scientifiques émergent. Entre autres, le frère Marie-Victorin effectue des recherches scientifiques poussées, Marcelle Gauvreau développe des programmes éducatifs liés à l’environnement et Pierre Dansereau innove dans le domaine de l’écologie.

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Le pont Jacques-Cartier depuis un champ de fleurs, Montréal, QC, vers 1935.
© Musée McCord

Les quartiers de Montréal se transforment

Le XIXe siècle se caractérise par une industrialisation et une urbanisation rapides de l’espace ; la ville de Montréal voit ainsi apparaître les usines, le réseau ferroviaire, le port, les rues et les pâtés de maison. Durant cette période, une absence de verdure se fait ressentir, particulièrement dans certains quartiers tel que le Centre-Sud.

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Le toit de la firme d’architectes Rayside Labossière, rue Ontario, 2014.
© Saul Rosales

Paysage végétal de nos jours

La ville de Montréal et ses habitant·e·s cherchent à préserver et à développer la nature avec des initiatives comme les ruelles vertes, les éco-quartiers, les jardins partagés ainsi que par diverses actions citoyennes. De nos jours, les fleurs et autres végétaux appartiennent au paysage urbain. Plates-bandes fleuries, petits bouts de terre cultivés et balcons verdis font partie des étés montréalais.

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Jardin communautaire des 50 citoyens, entre les rues Alexandre-DeSève et Plessis, au sud de la rue Ontario, vers 1982.
 © Rachel Vinet, Écomusée du fier monde

Les habitant.e.s investissent les quartiers de Montréal

De générations en générations, le paysage végétal de Montréal s’est développé. Les époques ont vu se succéder différentes vagues d’immigration et les cultures végétales en ont été fortement influencées.

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Ateliers de confection de bouquets de fleurs et de création d’herbiers à l’Écomusée.
© Marie Tissot

Des fleurs pour les citoyen.nes

Grâce à des ateliers de confection de bouquets de fleurs et de création d’herbiers s’étant déroulés à l’Écomusée, plusieurs habitant·e·s de Montréal ont pu en découvrir davantage sur la botanique. Ces rencontres ont favorisé le partage d’histoires et d’anecdotes, et les bouquets et herbiers en résultant sont présentés ici.

 

 

 

Planches de l’Herbier Marie-Victorin
Planches de l’Herbier Marie-Victorin
Centre de la biodiversité de l’UdeM
© Marie Tissot

 

Avez-vous remarqué les fleurs de votre quartier ?

De nos jours, la présence de fleurs dans les secteurs urbanisés témoigne d’un héritage intemporel. Au sein du quartier Centre-Sud émergent de nombreuses initiatives permettant aux habitant·e·s d’être sensibilisé·e·s à la place essentielle qu’occupe la botanique à Montréal.

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Ce projet est un partenariat avec la Faculté des arts de l’UQAM.

Retour sur l’exposition lors de la conférence Partie remise du 5 décembre 2020.

Intervention des candidates au doctorat en muséologie, médiation et patrimoine Noémie Maignien et Marie Tissot (M.A. muséologie, 2020) qui ont participé à l’exposition respectivement en tant qu’artiste et cocommissaire. 

Conférence Partie remise du 5 décembre 2020 (des minutes 5 :53 à 32 :34)