Dans le cadre de l’exposition InterReconnaissance – Une mémoire citoyenne se raconte, l’équipe de recherche Érasme (Équipe de recherche et d’action en santé mentale et culture) vous convie à réfléchir sur ce que nous entendons par «État de droit» et les moyens d’utiliser le droit pour faire avancer nos luttes et soutenir nos pratiques quotidiennes.

 

 

 

Historiquement, les luttes menées par les mouvements sociaux et le mouvement communautaire ont conduit à la formulation de nouveaux droits ou à l’extension de droits déjà reconnus dans les Chartes. Que l’on pense à un système public et gratuit de soins de santé, à la liberté d’avortement, à la condamnation de la discrimination à l’encontre des personnes LGBTQI+, à l’école publique, à la fermeture des asiles pour les personnes atteintes de problèmes de santé mentale, à l’adoption d’une loi pour un Québec sans pauvreté, à la mise en place des CPE, à la régularisation du statut de plusieurs immigrant.es illégaux dans les années 1970, tout cela a pris naissance dans les luttes menées par des groupes communautaires. 

Questions générales:

  • Quel est l’impact du néolibéralisme sur les droits ?
  • Le langage des droits permet-il de dépasser les luttes en silo ?
  • Quelle place occupent les droits actuellement dans le travail des groupes communautaires ?
  • Comment les droits ont-ils permis de faire progresser les luttes sociales ?
  • Pratiques qui permettent de faciliter l’accès aux droits et à leur exercice ?

C’est à ces questions que l’équipe de recherche Érasme vous convie à réfléchir lors d’une journée de séminaire impliquant des chercheur.es et des membres de groupes communautaires pour travailler ensemble à imaginer ce que nous entendons par État de droit et les moyens d’utiliser le droit pour faire avancer nos luttes et soutenir nos pratiques quotidiennes.

Consultez le programme détaillé de la journée.

Lundi 10 décembre 2018, 9 h 30
Activité gratuite
Réservations : 514 528-8444 | [email protected]