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Être citoyen, être citoyenne, c’est avoir sa place au sein d’une collectivité. Au-delà de ce simple état de fait, il est également possible d’exercer activement sa citoyenneté. Que ce soit par une action à l’échelle locale ou sociétale, par une prise de parole, un mode de vie ou la défense d’une cause, chaque individu a la capacité de participer à l’épanouissement de sa communauté.

Citoyens – Hier, aujourd’hui, demain dresse le portrait d’hommes et de femmes qui ont participé à l’édification de notre société. Avec détermination, certains ont porté une vision nouvelle ou ont entrepris des actions fécondes. D’autres ont donné leur temps, sinon redistribué leur avoir et leur savoir, au bénéfice de leurs concitoyens et de leurs concitoyennes. Ce sont nos prédécesseurs et nos contemporains.

 

Berthe Marcotte, Petite Sœur de l’Assomption, lors d’une visite à domicile, 1963. Archives des Petites Sœurs de l’Assomption. C’est à partir de 1933 que les Petites Sœurs de l’Assomption commencent à intervenir dans le centre-ville de Montréal. Elles offrent principalement un soutien à domicile à des familles qui ont des besoins particuliers.
Berthe Marcotte, Petite Sœur de l’Assomption, lors d’une visite à domicile, 1963.
Archives des Petites Sœurs de l’Assomption

J’AIDE

Aider, c’est répondre à des besoins, mais surtout me rendre présent à l’autre sans porter de jugement.

C’est à partir de 1933 que les Petites Sœurs de l’Assomption commencent à intervenir dans le centre-ville de Montréal. Elles offrent principalement un soutien à domicile à des familles qui ont des besoins particuliers.

« L’action sociale consiste à toujours remonter aux causes des malaises qu’elle est appelée à soulager. » - Marie Gérin-Lajoie, fondatrice de l’Institut Notre-Dame du Bon-Conseil

 

Bâtiment Sir Mortimer Davis Memorial, avenue Mont-Royal Ouest. Archives de la Ville de Montréal, Division de la gestion des documents et des archives, Z128. Le philanthrope montréalais Sir Mortimer Davis finance la construction du bâtiment qui accueille la Young Men’s Hebrew Association (YMHA) à partir de 1929. L’immeuble conserve sa fonction récréative jusqu’en 1963.
Bâtiment Sir Mortimer Davis Memorial, avenue Mont-Royal Ouest.
Archives de la Ville de Montréal, Division de la gestion des documents et des archives, Z128

JE DONNE

Donner, c’est faire acte d’empathie et participer à l’avancement de ma société.

Le philanthrope montréalais Sir Mortimer Davis finance la construction du bâtiment qui accueille la Young Men’s Hebrew Association (YMHA) à partir de 1929. L’immeuble conserve sa fonction récréative jusqu’en 1963.

« Mon amoureux et moi voulons mettre sur pied une fondation pour fournir du matériel scolaire aux jeunes défavorisés. Je m’engage à réaliser ce rêve. » - anonyme

 

École Salaberry, première école en béton armé construite pour la Commission des écoles catholiques de Montréal, rues Robin et Beaudry, non datée. Écomusée du fier monde. En 1907, l’incendie mortel de l’école Hochelaga School ne laisse pas l’architecte Joseph Venne indifférent. Il réagit dans les médias, mais surtout pose des actions concrètes. Alors chargé de réaliser les plans d’une nouvelle école, l’architecte dessine le premier établissement incombustible en béton armé de la Commission des écoles catholiques de Montréal. Il contribue ainsi à assurer la sécurité de la population.
École Salaberry, première école en béton armé construite pour la Commission des écoles catholiques de Montréal, rues Robin et Beaudry, non datée.
Écomusée du fier monde

JE CONTRIBUE

Contribuer, c’est mettre l’être humain au cœur de ma pratique.

En 1907, l’incendie mortel de l’école Hochelaga School ne laisse pas l’architecte Joseph Venne indifférent. Il réagit dans les médias, mais surtout pose des actions concrètes. Alors chargé de réaliser les plans d’une nouvelle école, l’architecte dessine le premier établissement incombustible en béton armé de la Commission des écoles catholiques de Montréal. Il contribue ainsi à assurer la sécurité de la population.

« Je suis un intellectuel, un universitaire, mais je crois que l’intellectuel doit contribuer à la réflexion sur le devenir urbain de concert avec les intervenants du milieu. Toutes les tendances lourdes de la société qui influencent le développement du Centre-Sud ne peuvent être contrées, mais les acteurs locaux peuvent néanmoins agir sur le quartier au bénéfice de sa population et l’intellectuel peut y jouer un rôle. » - Richard Morin, professeur au département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à Montréal, ayant travaillé avec des organismes du Centre-Sud dans les années 1980

 

Journal L’Itinéraire, vol. 1, no 1, 1994. Groupe L’Itinéraire. François Thivierge entreprend un baccalauréat en travail social, dans le cadre duquel il fait un stage avec le groupe L’Itinéraire en 1992. Avec certains membres, il monte un projet de journal réalisé par des personnes itinérantes. Ce sont les balbutiements du journal L’Itinéraire. Le journal prend de l’ampleur en 1994 lorsque le premier numéro officiel est vendu sur la rue par des camelots.
Journal L’Itinéraire, vol. 1, no 1, 1994.
Groupe L’Itinéraire

NOUS MOBILISONS

Nous mobiliser, c’est, ensemble, prendre en main notre destin.

François Thivierge entreprend un baccalauréat en travail social, dans le cadre duquel il fait un stage avec le groupe L’Itinéraire en 1992. Avec certains membres, il monte un projet de journal réalisé par des personnes itinérantes. Ce sont les balbutiements du journal L’Itinéraire. Le journal prend de l’ampleur en 1994 lorsque le premier numéro officiel est vendu sur la rue par des camelots.

« Je suis une simple citoyenne, mais qui voulait améliorer le quartier dans lequel elle habitait. Ça a toujours été ma trajectoire. » – Lise Béland, citoyenne engagée du quartier Centre-Sud depuis les années 1970

 

Corvée de jardinage par les membres de la coop Lezarts, 2004. Photographie : Jean Pierre Lacroix, Archives Lezarts. La COOP Lézart, initiée par le photographe Jean Pierre Lacroix, permet de fournir des logements à coût abordable et rassemble une communauté d’artistes, dans le Centre-Sud. Ce milieu de vie favorise les échanges entre voisins, encourage le partage des ressources et des savoir-faire et facilite l’organisation d’événements culturels.
Corvée de jardinage par les membres de la coop Lezarts, 2004.
Photographie : Jean Pierre Lacroix, Archives Lezarts

NOUS COOPÉRONS

Coopérer, c’est mettre en commun nos moyens pour atteindre nos objectifs.

La COOP Lézart, initiée par le photographe Jean Pierre Lacroix, permet de fournir des logements à coût abordable et rassemble une communauté d’artistes, dans le Centre-Sud. Ce milieu de vie favorise les échanges entre voisins, encourage le partage des ressources et des savoir-faire et facilite l’organisation d’événements culturels.

« Je m’engage à écouter et aimer mes voisins. » - anonyme

 

Grève local 100 contre la Montreal Cotton Co., plan de la rue Dufferin endommagé après l’émeute du 13 août, 1946. Collection Madeleine Parent et Kent Lowley, Musée de société des Deux-Rives. En 1942, Madeleine Parent se retrouve à la tête du mouvement de syndicalisation des usines de la Dominion Textile. Les ouvriers des cinq usines de l’entreprise entrent en grève en 1946. Le conflit se règle rapidement à Montréal, mais les choses se corsent à Valleyfield. Le 13 août 1946, la tension entre grévistes et policiers éclate et provoque un affrontement qui tourne à l’émeute. Le conflit se dénoue le 3 septembre, à l’avantage des travailleuses et des travailleurs.
Grève local 100 contre la Montreal Cotton Co., plan de la rue Dufferin endommagé après l’émeute du 13 août, 1946.
Collection Madeleine Parent et Kent Lowley, Musée de société des Deux-Rives

NOUS REVENDIQUONS

Revendiquer, c’est nous rassembler et nous exprimer afin de faire respecter nos droits.

En 1942, Madeleine Parent se retrouve à la tête du mouvement de syndicalisation des usines de la Dominion Textile. Les ouvriers des cinq usines de l’entreprise entrent en grève en 1946. Le conflit se règle rapidement à Montréal, mais les choses se corsent à Valleyfield. Le 13 août 1946, la tension entre grévistes et policiers éclate et provoque un affrontement qui tourne à l’émeute. Le conflit se dénoue le 3 septembre, à l’avantage des travailleuses et des travailleurs.

« Je m’engage à améliorer nos conditions de travail… au jour le jour. » – Jean-Claude

 

Ruelle verte entre les rues Saint-Christophe et Saint-Hubert, 2012.
Photographie : Alexandre Pépin

J’AGIS

Agir, ici et maintenant, est une façon de m’inscrire dans un mouvement collectif plus large.

Alexandre Pépin est résident du Centre-Sud. Avec l’aide de Parcs Vivants et de l’Éco-quartier Saint-Jacques, est parvenu à mobiliser les résidents et les résidentes de son secteur autour de l’embellissement de cette ruelle ceinturée par les rues Saint-Christophe, Saint-Hubert, Maisonneuve et Ontario. Une première corvée printanière en 2004 marque le début des Ruellards autour de ce projet.

« Je m’engage pour les droits des enfants qui ont faim et qui sont mal nourris. Je travaille pour un monde où tout le monde est bien nourri. » – Maria

 

Témoignages des citoyennes Lucienne Dupré, résidente engagée dans la vie communautaire du quartier Centre-Sud, et Louise Hébert, résidente et intervenante du milieu communautaire du Centre-Sud dans les années 1970-1980, 2012.

Marie-Noël Arseneau, Écomusée du fier monde

 

L’exposition a été présentée du 27 septembre 2012 au 24 février 2013. 

 

Activités

 

Lauréat du prix Histoire vivante!

L’Écomusée du fier monde s’est vu attribuer le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence dans les musées : Histoire vivante! pour son exposition Citoyens – Hier, aujourd’hui, demain. Cette prestigieuse distinction lui a été décernée par le Gouverneur général du Canada, Son Excellence le très honorable Daniel Johnston. La cérémonie s’est tenue le mardi 19 novembre 2013 à Rideau Hall. Remis par l’Association des musées canadiens et la Société d’histoire du Canada, le prix Histoire vivante! récompense des réalisations importantes dans le domaine de l’histoire et encourage l’excellence, particulièrement dans la présentation, la préservation et l’interprétation de l’histoire nationale, régionale ou locale.

 

Équipe de production

Commissariat : Maria Luisa Romano

Conception visuel et graphique : Eric Pellerin

Illustrations : Jacquie Jeanes

Recherche : Émilie Allain, Éliane Bélec, Éric Giroux, Julie Landreville et Adèle Paul-Hus

Nous remercions les membres du comité consultatif pour leur apport au projet : Louis Bériau, René Binette, Carmen Fontaine, Raymond Levac et Josée-Anne Riverin.