L’écomusée […] est d’abord une communauté et un objectif : le développement de cette communauté.
– Hugues de Varine, consultant en développement local et communautaire,
et directeur du Conseil international des musées de 1964 à 1974

Le terme « écomusée » est inventé en France, en 1971. Cette période est marquée par une volonté de renouveler le musée et de redéfinir son rapport avec le public. Le concept d’écomusée témoigne ainsi d’une préoccupation visant à renforcer le lien entre l’institution muséale, son milieu social et son environnement.
Un écomusée met en valeur l’ensemble de la culture et du patrimoine liés à son territoire géographique et à son champ d’intervention. Ce patrimoine peut être matériel (artéfacts, bâtiments) ou immatériel (témoignages, savoir-faire).
Comme tout musée, un écomusée assure, entre autres, des fonctions de conservation, de recherche, d’exposition, d’éducation et de diffusion auxquelles s’ajoute un rôle social et communautaire. Par conséquent, il favorise la participation citoyenne à ses activités, est ancré dans son milieu et contribue à son développement.
Quelques pistes pour en apprendre davantage sur l’écomuséologie :
- (1973). « Rôle du musée dans l’Amérique latine d’aujourd’hui. Table ronde organisée par l’Unesco, Santiago du Chili, 1972 ». Museum, vol. XXV, no 3, p. 129-133.
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- De Varine, Hugues (1978). « L’écomusée ». Gazette, vol. 11, no 2, printemps, p. 29-40.
- (1989). La muséologie selon Georges Henri Rivière. Paris : Dunod, 402 p.
- Mayrand, Pierre (1989). « L’écomusée dans ses rapports à la nouvelle muséologie + – ou =. Néanmoins la trame indélébile de G. H. Rivière ». Musées, vol. 11, no 3-4, p. 11-13.
- (2002). L’écomusée : rêve ou réalité. Lyon : Presses universitaires de Lyon, Publics & Musées, n° 17-18/2000, 248 p.