Pont Jacques-Cartier : emblème architectural de Montréal et du quartier

 

  • Année de construction : 1925-1930
     
Le pont Jacques-Cartier, 1929. Compagnie Dominion Bridge, Bibliothèque et archives Canada
Le pont Jacques-Cartier, 1929
Compagnie Dominion Bridge, Bibliothèque et archives Canada

Construit à la fin des années 1920, le pont Jacques-Cartier relie l’île de Montréal à la Rive-Sud, en plus de donner accès à l’île Sainte-Hélène. Sa structure est faite en acier et comporte trois courbes lui conférant sa forme unique. Le pont a eu des répercussions sur l’aménagement urbain et les activités économiques de Sainte-Marie. Il constitue une marque physique qui rappelle l’industrialisation et le développement de la ville au début du 20e siècle, et se révèle une œuvre architecturale iconique de Montréal.

 

 

Stade De Lorimier / Place des Royaux : haut lieu de sport et de divertissement

  • Localisation : Angle de la rue Ontario et de l’avenue De Lorimier
     
Visite royale, 1951. Archives de la Commission scolaire de Montréal
Visite royale, 1951
Archives du Centre de services scolaire de Montréal 

Le stade De Lorimier, aujourd’hui disparu, a été le théâtre d’événements mémorables, dont la visite de la princesse Élizabeth en 1951. Les parties de l’équipe de baseball des Royaux y ont eu lieu de l’ouverture du stade en 1928 jusqu’à la dissolution du club en 1960. Jackie Robinson, premier joueur noir de la ligue américaine, évolue au sein du club en 1946. Aujourd’hui, le site est occupé par la polyvalente Pierre-Dupuy, ainsi que par un petit espace commémoratif, la place des Royaux.

Le stade De Lorimier, avril 1936
Archives de la Ville de Montréal

 

 

Rue Parthenais : pôle de création culturel des Faubourgs !

  • Localisation : rue Parthenais entre Rouen et Ontario
  • Édifice Grover, Chat des artistes, Coop Lezarts
     
Le pôle de création des Faubourgs, 2014. Écomusée du fier monde
Le pôle de création des Faubourgs, 2014
Écomusée du fier monde

L’édifice Grover, le Chat des artistes et la Coop Lezarts sont trois anciennes usines du quartier qui ont été transformées et ont aujourd’hui une vocation culturelle. Elles se situent toutes en bordure de la rue Parthenais. Elles forment un ensemble de bâtiments industriels convertis en lieu de création et de diffusion artistique, dont le dynamisme rejaillit sur le secteur.

 

 

Courant Sainte-Marie : une particularité à l’origine du nom du quartier

Le courant Sainte-Marie à vol d’oiseau, date inconnue. Archives de la Ville de Montréal
Le courant Sainte-Marie à vol d’oiseau, date inconnue
Archives de la Ville de Montréal

Le courant Sainte-Marie est une caractéristique morphologique du fleuve Saint-Laurent qui a donné son nom au quartier Sainte-Marie. Dans les siècles passés, et avant l’invention du bateau à vapeur, il constituait une entrave à la navigation. Cet obstacle naturel forçait souvent l’arrêt des navigateurs qui devaient faire remorquer leurs embarcations pour le traverser. En bordure de ce courant se développe le quartier ouvrier désigné, au fil du temps, des noms de faubourg Québec, faubourg Sainte-Marie et « Faubourg à m’lasse ».

 

 

Rue Ontario : une artère marquée par différents patrimoines

  • Désignation : avant 1842
Vue de la rue Ontario vers l’Est, non loin du stade De Lorimier, à la gauche de l’image, vers 1930 Archives de la Ville de Montréal
Vue de la rue Ontario vers l’Est, non loin du stade De Lorimier, à la gauche de l’image, vers 1930
Archives de la Ville de Montréal

La rue Ontario est une artère importante du Centre-Sud. En plus de sa vocation commerciale, cette rue ancienne est marquée par la présence de bâtiments industriels, d’édifices publics et de lieux de cultes. Traversant le Centre-Sud d’est en ouest, elle occupe une place importante dans la vie sociale des gens du quartier.

 

 

Parc du Pied-du-Courant (anciennement Bellerive) : une vue imprenable sur le fleuve

  • Localisation : 2382, rue Notre-Dame Est
Parc Bellerive : Une vue imprenable sur le fleuve
Le parc Bellerive devenu le parc du Pied-du-Courant, vers 1956
Archives de la Ville de Montréal

Le parc du Pied-du-Courant, connu sous le nom de parc Bellerive jusqu’en 2018, est situé à proximité des installations portuaires et offre une vue imprenable sur le fleuve. Ses origines remontent à 1883, lorsque la North Shore Railway Co. offre un terrain à la Ville pour qu’elle y aménage un parc. Isolé suite à l’agrandissement de la rue Notre-Dame, il sera longtemps négligé faute d’accessibilité. Certains groupes de citoyens, dont Les AmiEs du Courant Sainte-Marie, travaillent activement à revitaliser ce site.

 

 

Parc Médéric-Martin : un aménagement urbain de qualité

Le Parc Médéric-Martin depuis la rue de Rouen, vers 1990
Le Parc Médéric-Martin depuis la rue de Rouen, vers 1990
Écomusée du fier monde

Aménagé selon un plan longitudinal, le parc Médéric-Martin s’étend à l’arrière de l’actuel Centre Jean-Claude Malépart et se prolonge jusqu’à la rue Hochelaga. Le terrain, acheté en 1933, n’est aménagé qu’en 1958, suite à des demandes répétées de la part des citoyens du secteur. Nommé d’après le 32e maire de Montréal, le parc est devenu un exemple d’implication citoyenne. L’Association des amis du parc Médéric-Martin est fondée en 2009 afin de promouvoir sa revitalisation. Depuis, la collectivité s’est approprié l’espace et en fait un lieu animé.

 

 

Ruelle verte des Érables : un espace de sociabilité

  • Localisation : Entre l’avenue De Lorimier et la rue des Érables, au sud de la rue Ontario
Vue partielle de la ruelle en 2015
Vue partielle de la ruelle en 2015
Photo : L.M. Savard, Société écocitoyenne de Montréal

Les premières ruelles vertes de Montréal apparaissent à partir de 1997. Ces initiatives, généralement initiées par des citoyens, poursuivent différents objectifs contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des résidents. La ruelle verte des Érables est née d’une initiative citoyenne qui visait, entre autres, à réduire la circulation automobile aux abords d’un ensemble résidentiel occupé par de nombreuses familles. Le lieu comporte aujourd’hui un sentier piétonnier, de la végétation et des espaces de rencontre fréquentés surtout par les résidents de la coopérative d’habitation qui jouxte le site.

 

 

Parc des vétérans : l’évocation d’un passé militaire

  • Localisation : Avenue Papineau, angle Logan
Pataugeoire du parc des vétérans, vers 1955
Pataugeoire du parc des vétérans, vers 1955
Archives de la Ville de Montréal

Au milieu du 20e siècle, les autorités municipales tentent d’améliorer l’offre d’espaces verts et de loisirs dans les quartiers ouvriers. Plusieurs parcs sont alors aménagés dans le Centre-Sud. Le parc des Vétérans est créé en 1944, sur un ancien cimetière militaire et civil associé à la communauté protestante montréalaise. Utilisé surtout entre 1814 et 1869, le cimetière est à l’abandon lorsque la population réclame la transformation du site, dès le début du 20e siècle. Plus 1100 dépouilles seront déplacées vers le cimetière militaire de Pointe-Claire, avant le début des travaux d’aménagement du parc.

 

 

Révolutions, œuvre de Michel de Broin : l’art dans l’espace public

  • Localisation : Extérieur de la station de métro Papineau
L’œuvre dans son contexte
L’œuvre dans son contexte
Écomusée du fier monde

L’œuvre Révolutions s’insère dans la collection d’art public de la Ville de Montréal. Réalisée par l’artiste contemporain transdisciplinaire Michel de Broin, cette sculpture est érigée dans le petit parc Maisonneuve-Cartier, adjacent au métro Papineau. L’œuvre valorise l’identité montréalaise par la mise en perspective de son patrimoine architectural.